Le calife Omar Ibn El khattab a dit : « N'empêchez point les gens d'accéder à leurs droits, vous les pousseriez à l'hérésie. » Il a également fait savoir : « Celui qui subit une injustice de la part de l'un de mes gouverneurs n'a pas besoin d'autorisation pour venir me voir afin qu'il puisse m'en informer et que je lui rende justice. » Il a encore affirmé, précédant en cela de plusieurs siècles les associations de défense des animaux : « Si une brebis venait à mourir sur les rives de l'Euphrate, j'aurais peur que Dieu me questionne à son sujet. »
Reconnu pour sa justice, des non musulmans n'hésitait pas à le solliciter pour leur rendre justice contre des musulmans.L’exemple le plus connu dans ce domaine concerne l’histoire d’un copte avec le gouverneur d’Égypte Amr Ibn Al-`Âs. Le fils de ce dernier avait en effet frappé le fils d’un copte de son fouet lui disant : "Je suis le fils des nobles !" Le copte se rendit aussitôt à Médine et se plaignit à Omar . Le calife convoqua Amr Ibn Al-`Âs et son fils. Il donna un fouet au fils du copte lui disant : "Frappe le fils des nobles." Lorsqu’il finit de le frapper, Omar se tourna vers lui disant : "Frappe aussi la calvitie de Amr car c’est par son pouvoir qu’il (son fils) t’a frappé." Le copte refusa : "J’ai frappé celui qui m’a frappé." Omar se tourna alors vers Amr et lui dit sa phrase désormais célèbre : "Ô `Amr, depuis quand réduisez-vous les gens à l’esclavage alors que leurs mères les ont mis au monde libres ?"
un jour Omar a aperçu un vieux juif faisant la quête. Il lui en a demandé la raison et a appris que la vieillesse et la pauvreté l’y obligeaient. Alors Omar l’a emmené au responsable du Trésor Public des musulmans et dit "Nous ne serions pas justes envers lui si nous prélèvions la jizya sur son revenu pendant sa jeunesse et que nous le délaissions lors de sa vieillesse !" . Il a donc ordonner de lui verser ainsi qu’aux gens de condition similaire une allocation du Trésor Public leur permettant de pourvoir à leur besoin et de vivre convenablement. De même, en allant à Al-Jâbiyah près de Damas, il a croisé des lépreux de confession chrétienne. Il a alors ordonné que leur soit alloué une part de l’argent de l’aumône et qu’ils soient couvert par al-qût (c’est-à-dire que l’état se charge de les nourrir et de pourvoir pour eux de manière régulière).
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