COOPERATIVES ET CREDIT MUTUALISTE

A tous ceux qui souhaitent participer à un projet collectif, être au service de sa nation, de ses frères, de ses concitoyens, contribuer à apporter des solutions pour contrer toutes les crises économiques ou politiques

Honnête homme je milite pour la valeur travail. Il suffit de méditer le rapport entre le travail et la gratitude envers le Créateur pour comprendre que le laxisme est une ingratitude envers les bienfaits qu’Allah a déposé dans nos cerveaux, nos mains et nos territoires. Il faut étudier le rôle libérateur, civilisateur et spirituel de David et Salomon pour comprendre la nécessité de se réveiller et de faire tout notre possible pour notre dignité et notre grandeur :

{Ils lui fabriquaient tout ce qu’il voulait : sanctuaires, statues, chaudrons aussi grands que les abreuvoirs, et énormes marmites bien solides. O famille de David, œuvrez avec gratitude, car peu nombreux sont les hommes constants en reconnaissance.} Saba 13

Par Omar Mazri





samedi 16 avril 2011

LA "PROPAGANDASTAFFEL" U.S aux postes de commandes



La Propagandastaffel U.S est toujours aux postes de commande !
Les Mensonges des « Apôtres de la Paix » font toujours bonne recette


Hier en Irak « La tempête du Désert », censée faire respecter le « Droit international » bafoué par Saddam Hussein qui s’était permis de s’attribuer un comptoir portuaire au Koweït, suscitait l’enthousiasme des nos « Apôtres de la paix » allant de « l’extrême gauche » à la « droite bien pensante ». Seul, dans un gouvernement présidés par Monsieur  François Mitterrand : fin esthète et grand pratiquant  en matière de « guerre juste » pendant notre glorieuse campagne de « pacification en Algérie, Jean-Pierre Chevènement, ancien officier S.A.S, bon républicain lucide, s’était insurgé contre  ce nouveau « droit d’ingérence humanitaire », et donna, avec éclat, sa démission  de ministre des armées dont il a bien appris à connaître les pratiques en ce genre de situations !
En Irak, après un semblant  de négociations, le 17 janvier, le « feu d’artifice » s’est déclenché les crimes de guerre, crimes contre l’humanité se sont enfilés comme les perles d’un chapelet interminable. Il nous a paru utile d’en rappeler, pour information quelques épisodes de cette guerre « exemplaire » aux regards de « l’éminent » historien Louis Gautier, et de quelques autres « culs bénis » !!!


IRAK Tempête du désert »
Le 17 janvier 1991 débute l'opération «Tempête du désert». Une coalition internationale attaque l'Irak de Saddam Hussein, coupable d'avoir annexé l'émirat du Koweït.
Coup de poker menteur
Cette guerre (dite guerre du Golfe parce qu'elle se déroule sur les bords du golfe persique) trouve son origine dans la précédente guerre engagée par l'Irak contre l'Iran. Terminée en 1988, ce conflit meurtrier a laissé les deux pays exsangues.


C'est alors que le Koweït, rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole, augmente unilatéralement sa production de 20%. Cette mesure fait chuter les cours, à la grande satisfaction des consommateurs occidentaux. Mais l'Irak perd les deux tiers de ses recettes pétrolières. Qui plus est, l'émir du Koweït, Jaber al-Sabah, refuse d'annuler une dette de 15 milliards de dollars contractée par l'Irak pendant la guerre contre l'Iran.
Saddam Hussein garde de tout cela rancune au Koweït. Il se souvient que le petit émirat faisait partie de son pays avant que les Britanniques ne l'en détachent en 1932. Le 25 juillet 1990, l'ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie, est convoquée par Saddam Hussein qui lui fait part de son intention de conquérir le Koweït. L'ambassadrice ne bronche pas et le dictateur croit comprendre que les États-Unis n'interviendront pas dans le règlement du conflit. Dans le même temps, le Département d'État américain (le ministère des affaires étrangères) rappelle opportunément qu'aucun accord de défense ne lie les États-Unis au Koweït ! Le piège se referme.


Piège et désinformation
Le 31 juillet, à Djedda, en Arabie séoudite, l'Irak et le Koweït tentent un compromis de la dernière chance. C'est l'échec. Saddam Hussein ordonne l'occupation de l'émirat le 2 août 1990. Il est aussitôt surpris par la violence des réactions internationales. C'est que l'annexion du Koweït constitue une menace insupportable pour les autres monarchies du Golfe Persique.
L'appropriation par l'Irak des ressources pétrolières du Koweït présente aussi pour les Occidentaux le risque de déséquilibrer le marché du pétrole. Plus sérieusement, il semble que les dirigeants américains aient choisi de tirer parti de Saddam Hussein et de ses foucades pour installer une base militaire au milieu des champs pétrolifères du Golfe Persique. L'implosion de l'URSS, au même moment, leur laisse les mains libres.


Sans attendre, les Américains annoncent à leurs alliés saoudiens que les Irakiens ont concentré des chars à leur frontière et se préparent à envahir l'Arabie après le Koweït. Ils disent tirer leurs informations de photos satellites... mais se gardent bien de soumettre lesdites photos à une expertise indépendante !
Inquiets pour leur survie, les monarchies arabes, qui refusaient jusque-là toute présence militaire occidentale sur le territoire sacré de l'islam, se plient aux injonctions de Washington dès le 7 août.
Le 10 octobre 1990, au cours d'une gigantesque audition télévisée, des témoins décrivent devant le Congrès des États-Unis les horreurs commises au Koweït par les troupes d'occupation. Chacun est bouleversé par le témoignage d'une infirmière koweitienne éplorée qui raconte comment les soudards irakiens ont débranché les appareils qui maintenaient en vie les prématurés de son hôpital et tuaient les nourrissons sans pitié en les jetant par terre.
On découvrira plus tard que la prétendue infirmière n'était autre que la fille de l'ambassadeur du Koweït aux États-Unis et n'avait rien à voir avec les soins aux prématurés ! Son témoignage avait été monté de toutes pièces par les services secrets américains. En attendant, la supercherie a convaincu le Congrès américain d'autoriser le président George Bush à engager la guerre !...


Une coalition mondiale en faveur des « nouveaux droits » édictés par les U.S.A
Une armada est rassemblée dans le désert arabe par les Anglo-Saxons et les Européens sous le commandement du général américain Norman Schwarzkopf, Colin Powell étant le chef de l'état-major américain.
La coalition réunit 28 pays et 605.000 hommes dont une moitié d'Américains. Elle dispose d'armes du dernier cri. Face à elle, une armée irakienne de 540.000 hommes, mal commandés et sans motivation, que la propagande occidentale présente sans rire comme la quatrième armée du monde (sic).


Le 17 janvier 1991, à 3 heures du matin, commencent les bombardements aériens de l'Irak. 85.000 tonnes de bombes sont déversées sur le pays pendant 42 jours. Du jamais vu !
Toutes les infrastructures sont détruites, avec des dommages collatéraux importants. Le 23 février, c'est au tour des forces terrestres d'entrer en opération. Elles ne trouvent devant elles aucune résistance. Après plusieurs jours de bombardements massifs sur l'ensemble du pays, les armées coalisées entament une promenade militaire à travers le Koweït et l'Irak lui-même.


Une guerre-éclair vite interrompue, pour de bien « nobles raisons » (sic)
Dès le 26 février, les populations chiites du sud de l'Irak, aussi appelés Arabes des marais, se soulèvent contre Saddam Hussein à l'appel du président George Bush. Mais le président américain est brusquement saisi de peur devant les risques d'éclatement de l'Irak sous l'effet de ces soulèvements particularistes. Le 28 février, il décide à brûle-pourpoint d'arrêter la marche triomphale de ses armées aux portes de Bagdad. C'est ainsi qu'il impose un cessez-le-feu unilatéral à la surprise de Colin Powell, de Schwarzkopf et évidemment de l'opinion occidentale, qui s'était laissée convaincre que la guerre avait pour but d'installer en Irak un gouvernement démocratique.
Saddam Hussein est sauvé. Il obtient qui plus est de George Bush l'autorisation d'utiliser ses hélicoptères pour réprimer l'insurrection chiite... et mieux massacrer les populations irrédentistes des marais du sud.


La guerre-éclair se solde par plus de 200.000 morts du côté irakien dont une moitié de civils. Ceux-là sont les chiites massacrés par les milices de Saddam Hussein à la faveur de l'invasion. Ce sont également les nombreuses victimes «collatérales» des bombardements de cibles stratégiques par l'aviation occidentale.
Les coalisés n'ont à déplorer que quelques dizaines de morts, pour la plupart accidentelles (États-Unis : 65 morts et 43 disparus, Grande-Bretagne : 6 morts et 8 disparus, France : 2 morts, alliés arabes : 13 morts et 10 disparus...). Mais à moyen terme, les pertes occidentales pourraient s'avérer plus lourdes que prévu du fait de la contamination des soldats par les résidus des bombes fabriquées à partir de déchets d'uranium appauvri.
D'un point de vue financier, la guerre-éclair n'aura rien coûté aux pays coalisés, tous les frais ayant été payés rubis sur l'ongle par les pétromonarchies du Golfe, y compris le Koweït, ainsi que par l'Allemagne et le Japon, qui s'étaient refusés à intervenir militairement dans la guerre pour ne pas raviver les souvenirs douloureux de la Seconde Guerre mondiale.


Une guerre pour rien ? Pas tout à fait
Le gouvernement américain voit s'éloigner le spectre d'une prise de pouvoir par les chiites irakiens alliés de l'Iran .Le maintien du dictateur au pouvoir satisfait les monarques arabes du Golfe, qui préfèrent un autocrate désarmé à la tête d'un pays ruiné plutôt qu'un Irak démocratique et laïc, susceptible de représenter un modèle à suivre pour leurs propres sujets. Il permet d'autre part de justifier la pérennisation d'une puissante base militaire anglo-saxonne au milieu des champs de pétrole.
Pendant quelques années, l'ordre règne autour du Golfe  Saddam Hussein et les monarques arabes exercent un pouvoir brutal et sans entraves sur leurs populations, sans que cela gêne trop  les dirigeants occidentaux qui se contentent d’imposer un blocus alimentaire, et l'aviation occidentale bombarde quotidiennement les « zones sensibles », au prétexte d’aider les « insurgés »
Saddam Hussein esseulé, rompt avec la laïcité de ses débuts et se rapproche des mouvements islamistes, au grand dam des minorités chrétiennes de l'Irak, qui commencent à quitter le pays. Il renforce son emprise sur les populations irakiennes en tirant profit de l'embargo imposé par les Américains. Les pauvres n'ont d'autre solution que de courber la tête pour recevoir leur part de l'aide internationale, distribuée selon le bon vouloir du dictateur. Les privilégiés s'enrichissent outrageusement grâce au marché noir et en savent gré au dictateur.


Dix ans après, les mêmes « culs bénis » nous ont vendu leur bimbeloterie humanitaire pour épingler l’infâme Milosevic et appeler nos armées à sauver le « peuple kosovars » menacé d’extermination par le projet de mise en place d’une « Grande Serbie », alors que pendant ce temps le « Grand Israël » déployait ses ailes pacificatrices. Et aujourd’hui, quelques « bonnes âmes » proposent de faire voter par l’O.N.U la mise en place d’un « Etat Palestinien » sur les quelques miettes de territoires tombées de la table des « saigneurs » Quant à la Yougoslavie démantelée et détruite, ses Etats croupions se restructurent  sous les ailes protectrices d’une Europe aux ordres de U.S.A qui ont profité de cette guerre opportune pour y installer leur base aérienne et laisser fleurir de   juteux marchés de drogues et traites humaines organisés par leurs protégés kosovars


Vingt ans après, profitant de la réputation faite au « Printemps arabe », une bande de « racailles » armée et soutenue par la C.I.A s’emparent de Benghazi et tentent sans succès de  soulever le peuple libyen contre la « dictature sanguinaire » du tyran, Mammouar Kadhafi qui depuis quarante ans opprime son peuple. Ces soulèvements « téléguidés » font un vrai bide, la popularité de Kadhafi au milieu de son peuple est une évidence que nos journaleux besogneux nient, en nous gavant avec leurs discours vaseux sur des massacres, « bains de sang » dont ils sont dans l’incapacité de nous en montrer la moindre trace .La seule image des violences  faites directement par la police de Kadhafi que nous ayons pu voir  c’est celle d’une femme hurlant dans un grand hôtel de Tripoli qu’elle a été violée et torturée ! Nos journaleux télévisuels attentifs et bien informés n’ayant pu nous montre, aucune trace de massacres, ni  un quelconque engouement populaire en faveur des « rebelles », se contentent de nous en parler avec une touchante conviction, qui nous inspire une certaine pitié, d’autant plus qu’ils s’emmêlent les pinceaux en nous annonçant que Kadhafi se dit prêt à ouvrir ses dépôts d’armes pour armer le peuple libyen !


Benghazi assiégée est en danger, comme le fut en son temps Sarajevo que nos avions tant tardé a « sauver » des massacres serbes, il urge donc que la France, pays de Droits de l’Homme, vole au secours du « peuple libyen » menacé « d’extermination ». Balayant les incertitudes, escamotant la réalité des enjeux, un certain Bernard Henri Lévy éructe ses mensonges pour leur donner les apparences de vérités. Pour secouer le « peuple de France » et l’engager dans cette « juste guerre », notre « philosophe national » mène sur nos ondes et plateaux de télévision une campagne de propagande qui remue les cœur de tous les « imbéciles heureux », ignares  des tenants et aboutissants d’une histoire contemporaine gérée par les U.S.A qui se sont donnés pour MISSION de mener une LUTTE IMPLACABLE CONTRE LES FORCES DU MAL dont on connaît, pour peu qu’on sache y regarder, les « bienfaits »


Cette fois ci, dans un premier temps, notre Ange de la Paix, Hussein (sic), Barack Obama, joue la « diva » effarouchée, se met en retrait et c’est Monsieur  Nicolas Sarkozy, notre très cher Président, dans la bonne tradition d’une République « colonialiste », convaincu par B.H.L qui revêt son costume de « Sauveur du peuple libyen »,   s’engage à convaincre les membres du Conseil de Sécurité à voter la résolution 1793. Quelques pays traînent la patte, mais la résolution passe sous les applaudissements des « Insurgés » et l’approbation d’une opinion publique « anesthésiée » par une certaine indifférence  et surtout préoccupée par bien d’autres problèmes !


Au bout d’un bon mois de frappes aériennes, les résultats ne sont guère brillants. L’armée de Kadhafi, non seulement résiste aux coups de boutoirs de l’Otan mais reprend l’initiative à certains endroits !
Qu’à cela ne tienne, le trio sublime : Obama, Cron et Sarkozy lancent un avertissement sans frais à Kadhafi, en lui demandant de partir pour le plus grand bien de son peuple. Les insurgés prient le ciel pour que la coalition écrase sous ses bombes les « méchants », leur permettant  ainsi de chasser Kadhafi et ses complices et de faire  triompher  les grands principes qui nous sont si chers et pour lesquels nous nous avons engagé nos « Forces de Paix » : la démocratie, la liberté, le bonheur des peuples.


Nos « journaleux », face à certaines réticences compréhensibles s’inquiètent de l’enlisement d’une guerre qu’ils ont soutenu, sans trop savoir qu’elle était basée, comme la première guerre en Irak sur des monceaux de mensonges qui émergent dans ce magma de PROPAGANDE crapuleuse qui garde encore quelques traces de Vertu  humanitaristes !


C’est avec une certaine curiosité que nous attendons l’épilogue de cette mascarade, applaudie, comme la première du genre par nos « apôtres de la paix » dont certains, il est vrai, ont fait acte de « repentance », pour en tirer, comme Rony Brauman, la leçon qui s’imposait, alors que d’autres comme Denis Sieffert, directeur de Politis, ne semblent pas encore avoir compris que l’histoire, sans vraiment se répéter à l’identique, se répète pourtant, espérons, comme le disait  Karl MARX qu’après la première tragédie (la guerre en Irak), celle menée en Libye se terminera comme une farce




Strasbourg, le 15 avril




Francis Grislin

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